Antoine Roussel, Ostéopathe à Rochetoirin, La Tour-du-Pin
Mon cursus
1998 : diplôme d’état de Masseur-Kinésithérapeute; école de Toulouse
1999 : début de formation en Thérapie Manuelle Ostéopathique, école “Maison de la Thérapie Manuelle” fondée par Albert Benichou ;
Stages intensifs à Antibes puis Biarritz ;
2001 : diplôme d’ostéopathie générale
2003 : diplôme d’ostéopathie crânienne et pédiatrique
2005 : diplôme d’ostéopathie viscérale
2005 : formation au massage californien par Patrick FOURY
2006 : Formation de base à la Médecine Traditionnelle Orientale (I.F.V.M.T.O.) avec Marc Mezard –de 2006 à 2008-
2010 : début de formation en Integrate Energy Therapy –en cours-
2011 : 1ère année de formation en Restauration Somato-Psychique (RSP sensoriel) avec André Perceval à Chambéry.
2011 : début de formation à la méthode Alexander avec Corinne MENCARELLI. –en cours-
NB : Toutes ces formations n’ont pour objectif que d’améliorer la qualité de mon travail en ostéopathie.
L’Ostéopathie
L’ostéopathie a été fondée en 1874 par Andrew Taylor Still aux États-Unis.
L’objectif supérieur de cet “art” est de libérer, favoriser, relancer, …, le MOUVEMENT RESPIRATOIRE PRIMAIRE (M.R.P.), qui est une respiration (indépendante de la respiration pulmonaire,) normalement présente dans tout le corps : chaque articulation, chaque organe, chaque muscle, … et garante de la “vie” et du bien être profond de notre organisme.
Pratiquement, c’est un ensemble de PRINCIPES dont l’objectif est de libérer les structures (articulations, plans de glissements, ... “tout ce qui bouge”) restreintes dans leurs mouvements (MRP, …) afin de garantir le meilleur équilibre (homéostasie) du corps dans son ensemble ( = holisme : tout bouge de manière complémentaire et réciproque, et la liberté de chaque “élément” dépend aussi de celle des autres, individuellement et dans leur ensemble…).
L’ostéopathie vise ainsi à relancer la vie dans tous le corps, afin de lui rendre au maximum sa faculté d’auto-guérison.
C’est une thérapie manuelle, aucun appareil ne peut concurencer la main d’un Ostéopathe averti.
NB : il s’agit ici d’une description personnelle, très succinte et vulgarisée de cette discipline.
Les techniques
Plusieurs techniques existent :
- structurelles ( souvent = “crac”),
- fonctionnelles (on accompagne la structure dans sa lésion afin qu’elle se libère),
- sensorielle (on place la structure travaillée dans sa plage d’aisance –position ou les tissus “respirent” librement- et on laisse les tissus s’équilibrer).
Je travaille uniquement avec des techniques douces, inspirées du fonctionnel et du sensoriel.
Mes techniques sont issues d’un mélange de mon apprentissage et de mon expérience pratique.
Partant de l’idée “qu’un corps que l’on agresse se défend”, alors que si on le respecte, il se laisse plus facilement aller, voire nous aide à déceler toute la chaine de tensions en causes.
Ces techniques s’adressent autant aux nourrissons qu’aux jeunes enfants, aux ados, aux adultes, aux personnes agées, et s’adressent entre-autres aux douleurs (de l’inconfort au handicap) , gènes, et bien d’autres symptomatologies…
Les limites
L’ostéopathie seule est une technique de libération “mécanique” des tissus, on travaille sur le mouvement (mouvement respiratoire primaire) et/ou son absence.
Elle ne se substitue en aucun cas aux autres prises en charge ou traitements (médicamenteux, masso-kinésithérapeutiques, psychomotriciens, … …) mais en est tout à fait complémentaire et tend plutôt à les aider, en favorisant une meilleure vascularisation de zones restreintes, et donc leur “cicatrisation”, s’incluant ainsi à part entière au sein “d’équipes” thérapeutiques visant au mieux être des patients.
Champ d’action
L’ostéopathie se compose globalement de 3 grands domaines d’intervention :
- ostéopathie générale, colonne vertebrale, membres,
- ostéopathie crânienne, crâne, membranes de tension réciproque ( =méninges), et sacrum (base de la colonne vert. au niveau du bassin)
- ostéopathie viscérale, s’adressant à l’équilibre et la liberté mécanique de chaque organe afin de favoriser son fonctionnement, sa “vie”.
L’idée est de trouver LA lésion primaire (= celle qui est à l’origine de toutes les autres) et de la corriger, permettant ainsi au corps de pouvoir se libérer définitivement du problème.
En rendant leur liberté aux tissus, quels qu’ils soient, notament au niveau viscéral, on permet un meilleur fonctionnement de l’organisme dans son ensemble, tout en optimisant un développement harmonieux et équilibré.
Bien-sûr, il s’agit ici de principes basés sur l’hypothèse d’un problème d’origine purement “mécanique” ; mais on ne peut, à mon sens, résumer le corps à une structure purement mécanique, et il est nécessaire de bien concidérer l’influence de nos émotions et de notre état psychique sur notre corps…
Notion d’émotionnel
Ce sont les viscères qui nous permettent, grace aux observations ancestrales de la médecine traditionnelle orientale, de faire le lien avec nos émotions ;
Le travail en ostéopathie peut donc aussi toucher à des charges émotionnelles (à tous les ages, même si cela est plus fréquent et flagrant chez les nourrissons) de par son implication au niveau viscéral.
Je me suis donc formé à plusieurs techniques me permettant de travailler sur les impacts physiques d’origines émotionnelles, afin d’aider au mieux mes patients à avancer vers leur “mieux-être”, dans la limite de ma compétence bien-sûr.
Dans certains cas, un suivi psycho-émotionnel plus pointu et compétent s’avère à envisager, sachant qu’il existe aujourd’hui une palette suffisament large de “thérapies” et de thérapeutes dans ce domaine pour pouvoir adapter ce traitement à la volonté et aux capacités de chacun.
La réaction…
Dans les deux jours qui suivent une séance, une “réaction” du corps aux techniques reçues peut se faire ressentir.
Cela va de simples courbatures, “la sensation d’être passé sous un rouleau-compresseur”, à l’augmentation significative des symptomes ayant motivés la consultation.
Ce phénomène correspond au temps que met le corps à recréer sa propre homéostasie (son propre équilibre) avec la nouvelle liberté tissulaire obtenue par la séance. Il reprend ses repères.
Cela dure généralement 48 heures, et s’arrête tout seul.
NB : Chez le nourrisson, cette réaction ne dure généralement qu’une journée, leur corps étant en “hyper-développement”, il se ré-équilibre plus rapidement.
On peut réduire l’ampleur potentielle de la réaction en prenant de l’Arnica montana 9ch en homéopathie (comme pour les enfants après un choc physique) juste après la séance et/ou le soir au couché.
Chaque individu étant unique, la réaction peut être différente, voire même qu’il n’y en ait pas. Ce n’est absolument pas un signe de “réussite” ou non de la séance, seul votre ressentit dans les jours qui suivront vous indiquera le degré d’efficacité des techniques mises en oeuvre.
La réaction peut aussi être d’ordre émotionnel, comme des pleurs, des fous-rires, des tremblements, …, qui ne durent pas longtemps (quelques minutes à quelques heures environ), et arrivent généralement au cours de la séance, de manière très brève.
Ces phénomènes sont plutôt positifs et doivent être concidéré comme une forme d’évacuation “libérante”, à ne pas réprimer, … dans la mesure du possible.
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